UN PRINTEMPS RÊVÉ, DEPUIS LE 17 MARS 2020 ?

Ça fait maintenant cinq ans que, pour beaucoup d’entre nous, d’une manière souvent inconsciente, le printemps commence le 17 mars. En 2020, à cette date précise du calendrier, nous apprenions en effet, officiellement, que nous étions « confinés » et que nous allions donc devoir passer un printemps… Inédit. Pour nous, « heureux ruraux » (par comparaison aux « malheureux urbains »), nous étions à la fois « enfermés » dans nos demeures, mais aussi « libres » de profiter plus que jamais de nos jardins en ce début de printemps. Et ce printemps 2020 a été, comment dire… Oui, « extraordinaire ». Fin mars, peut-être pour nous remonter le moral, la météo habituellement souvent incertaine à cette période a fait le nécessaire en nous octroyant un ciel bleu, une température clémente, des précipitations plus que limitées… En avril, autour de nous, bourdonnaient des abeilles affairées qui n’avaient pas besoin, contrairement à nous, de certificat avec QR code pour se déplacer à plus d’un kilomètre de leur ruche pour vivre, travailler, ou encore faire de l’exercice… En mai, dans nos vergers, les fruitiers, épargnés par un gel aux abonnés absents cette année là, commençaient déjà à préparer une récolte inédite. Des printemps comme celui de 2020, confinement et certificat de déplacement avec QR code exceptés, on en veut bien tous les ans ! Depuis le 17 mars de cette année 2025, notre printemps ressemble pour le meilleur à celui de 2020. Malheureusement peu d’entre nous semblent s’en rendre compte. La raison ? Peut-être un amoncellement de nuages venant… Des États-Unis de Donald Trump. Bref, encore, une question de météo…