À l'honneur - N.Charpentier et S.Dejours ont reçu chacun le titre de "portraitiste de France"
Un portraitiste, c’est un peu comme un sportif de haut niveau, il est toujours en compétition et pour être parmi les meilleurs il doit s’entraîner dur et se qualifier. Il existe en France une « qualification de portraitiste » qui se déroule tous les deux ans et qui est réputée pour être très sérieuse… et difficile.
La règle est simple : le photographe portraitiste qui veut participer à cette qualification doit envoyer 12 clichés de différents portraits tirés sur du papier. Le soin apporté au tirage est très important, tout comme la qualité de la photographie. Un jury composé entre autres de meilleurs ouvriers de France et de photographes réputés étudie alors les épreuves de chaque candidat au titre. Tout est anonyme et les juges ne savent pas qui a pris les photos qu’ils auscultent. Quand le jury se met d’accord sur le travail d’un candidat et qu’il estime qu’il est « de haute qualité », le titre de « portraitiste de France » est alors décerné au candidat. Samuel Dejours avait tenté l’aventure il y a deux ans mais n’avait pas été retenu. Cette année la présentation à cette qualification a été la bonne. De son côté Nathanael Charpentier a concouru cette année pour la première fois et il a reçu le titre. À Gien « L’atelier des photographes » fait donc figure d’exception dans le paysage des portraitistes français puisque les deux associés ont reçu chacun le titre cette année. Pendant quatre ans ils vont pouvoir s’en prévaloir. Dans la profession ce précieux titre permet de s’afficher comme « portraitiste de France » reconnu et c’est donc un argument supplémentaire auprès de la clientèle. Les deux compères peuvent être fiers de leur titre, comme tous les Giennois peuvent être fier de compter parmi eux des photographes talentueux reconnus par leurs pairs.
