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Sport santé sur l'Agglo : ils bougent pour leur bien être !


Le principe : des patients souffrant d’affections de longues durées sont orientés, par leurs médecins respectifs, vers des sections sportives qui répondent à leurs besoins.

L’opération « sport santé » a battu son plein pendant quelques mois dans l’agglomération montargoise, avant d’être fortement ralentie à cause des réglementations sanitaires. Mais tous ceux qui y ont participé ont hâte aujourd’hui de reprendre leurs activités sportives. Le principe : des patients souffrant d’affections de longues durées sont orientés, par leurs médecins respectifs, vers des sections sportives qui répondent à leurs besoins. L’objet de ce dispositif, financé à 100 % par l’Agglo, est de sensibiliser quant aux bienfaits de la pratique sportive pour la santé physique et morale. Ils témoignent…


L’ESCRIME COMME UNE RIPOSTE AU CANCER DU SEIN


Margaret Blancher, 68 ans : « Je suis droitière, j’ai été opérée du sein gauche, je dois donc tenir le sabre… de la main gauche ! C’est logique, mais au débit un peu perturbant. Mais on s’habitue !
L’ESCRIME COMME UNE RIPOSTE AU CANCER DU SEIN

Geza Kas est maître d’armes à Montargis. Il a suivi une formation spécifique pour dispenser les cours d’escrime adaptée qui favorise la rééducation post-opératoire du cancer du sein. Pour les patientes, ces cours d’escrime particuliers sont soumis à l’aval du milieu médical, et sont complémentaires de la rééducation. C’est l’association « Solution Riposte » qui a mis au point cette méthode d’escrime adaptée aux patientes afin de les encourager à mobiliser leur bras de façon inconsciente, à se réconcilier avec leur corps et à gagner le combat contre le cancer. Les escrimeuses pratiquent des mouvements avec un sabre qui favorise l’amplitude du geste. L’objectif : permettre de récupérer du tonus et de la mobilité du bras de façon ludique. Cette discipline est tout un symbole puisqu'on y apprend à parer et à riposter face aux attaques. Les personnes, bien qu’ayant une protection adaptée, ne reçoivent aucun coup.


Margaret Blancher, 68 ans : « Je suis droitière, j’ai été opérée du sein gauche, je dois donc tenir le sabre… de la main gauche ! C’est logique, mais au débit un peu perturbant. Mais on s’habitue ! Ça permet de favoriser la rééducation de l’épaule. C’est très adaptée, il n’y a pas de risque. Mais pour moi c’est aussi un défouloir ! Quand on tape avec le sabre sur un casque accroché au mur, c'est une façon de taper sur la maladie, et ça fait du bien ! »


DE LA GYM DOUCE POUR « REPRENDRE CONFIANCE »


Hugues et Giselle Gabin habitent à Villemandeur et ils ont rejoint la section gymnastique des J3 Amilly, en 2015. « Je suis diabétique et souffrant de quelques soucis cardiaques… », explique Hugues Gabin. Giselle, son épouse, c’est son « surpoids » qui l’a incitée à la pratique physique. « Je confirme, faire du sport est vital pour le corps. C’est aide favorise l’équilibre, la coordination et la mémoire. Au club, chacun va à son rythme, avec des cours personnalisés… », estime Giselle. « Je constate que je me sens mieux sur le plan physique et moral… », appuie Hugues. « Il s’agit de la gym douce. Le but est que les patients reprennent confiance. On se base sur des exercices de la vie quotidienne… », éclaire Benoît Leret, l’entraîneur amillois


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