Rugby : Montargis - Saint-Pierre-des-Corps, l’ultime explication, le 8 mai, à Saint-Florent-sur-Cher
Le 8 mai, c’est une date historique pour le club de Montargis, structure qui disputera la finale du championnat de Promotion Honneur face à Saint-Pierre-des-Corps, à Saint-Florent-sur-Cher (Cher), après sa qualification, dimanche, aux dépens du RC Gien.
Le public du stade Christophe Deshayes, à Gien, n’a plus de voix. Après l’acclamation, la frustration. Parce que le XV de Montargis en a décidé ainsi. « On y est, ouf ! », lança Didier Neyrat, le co-président de l’USM Montargis. Le visage chargé d’émotions. Les jaune et bleu pouvaient exulter : malgré la courte défaite (19-17) face au RC Gien, ils disputeront bel et bien la finale de Promotion Honneur, le 8 mai, à Saint-Florent-sur-Cher, à 145 kilomètres de Montargis (Cher). Les hommes du duo Mohamed Gaâloul et Loïc Aubert avaient assuré l’essentiel lors du match aller, il y a deux semaines, au stade Champfleuri (21-13). Une avance de huit unités que les Giennois ne parviendront jamais à gommer. « Les joueurs ont fait preuve de solidarité collective. On a su maîtriser nos émotions jusqu’au bout », se félicite Mohamed Gaâloul.
« La consécration de trois années de projet…»
Adelain Michoux en est convaincu. « Cette finale, c’est la consécration de trois années de projet », estime le pilier montargois. Et de poursuivre. « Le travail est récompensé. Gien nous avait battus en aller-retour en phase régulière cette saison. Une défaite qui nous a fait du mal. On l’a gardé en tête… ». Adelain Michoux ne cache pas sa détermination. « J’ai connu des saisons où nous étions sept à l’entraînement. Depuis l’arrivée de Momo (Mohamed Gaâloul), les choses ont évolué. Tu as envie de prendre une licence. On a progressé à tous les niveaux. Maintenant, c’est à nous de finir le travail. Il reste un match. Il faudra y aller… ». Même sentiment chez Florentin Chaloche. « On s’est battu. On n’a rien lâché. C’est la victoire du groupe », soutient l’ailier de l’USMM. « On a accompli du travail. C’est la récompense. Je pense à ma fille et mes enfants. J’ai envie de les remercier. Un investissement sportif, ça engendre un impact dans la vie de famille, de ne pas être présent à la maison, le soir, de ne pas être là les dimanches. Mes enfants ne comprenaient pas forcément… Et aujourd’hui, ils comprennent. Je leur offre cette qualification. C’est ma famille qui se sacrifie pour moi », glisse Loïc Aubert, l’entraîneur des lignes trois-quarts de Montargis. Mohamed Gaâloul, lui, est formel. « J’ai la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. C’est le succès de l’équipe. Ce serait beau de gagner cette finale… ».
