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Quel avenir pour les clubs amateurs ?


La décision du maintien de l’interdiction de la pratique du sport en intérieur, la fermeture des salles de sport et l’absence de visibilité à l’horizon aura intensifié l’amertume du monde sportif amateur, plongé dans l’expectative quant à son avenir. Le point.


Pour les footballeurs amateurs, l’attente semble interminable. « On n’en sait rien… », glisse Arnaud Rivière, le coach du FC Mandorais, formation de D3 du district du Loiret. Comme lui, ils sont des milliers de licenciés amateurs du Gâtinais à s’interroger sur la suite de la saison sportive version 2020-2021. « Pour moi, la saison est terminée… », balance un coach exerçant dans un club gâtinais. Entre découragement et espoir, les clubs ont préféré continuer de « rêver ». La fédération française de football est en train d’étudier plusieurs scénarios. En effet, l’instance nationale, en concertation avec les ligues et districts, serait favorable à une reprise des championnats en terminant d’abord la phase aller, avant d’opter pour un système inédit : playoffs et playdowns. Un mini championnat qui permettrait de définir les montées et les descentes.


Reprise du sport amateur début mars ?


Selon plusieurs sources, l’état se serait entretenu avec plusieurs fédérations (football, handball, rugby, etc…) pour une reprise progressive début mars.

« Vaut mieux tard que jamais… », ironise Karamba Souaré, l’entraîneur-adjoint au club de football de l’USM Montargis (N3). « Nous avons repris les entraînements courant décembre. On essaie de s’adapter en termes d’organisation et des restrictions liées au Covid-19. Cette reprise a surtout été bénéfique sur le plan humain, en gardant les liens avec nos licenciés… », explique Karamba Souaré. Les entraînements s’effectuent sans contacts physiques. « Certes c’est compliqué, mais bon, on fait avec… On maintient la forme… », appuie Karamba Souaré. Une chose est certaine : les différentes fédérations chapeautant le sport amateur français ne veulent surtout pas entendre de saison blanche.


Trop tôt pour évaluer les dégâts…


La situation est, à présent, paradoxale au sein de certaines sections. « Nous ne subissons pas de conséquences, pour l’instant. La situation n’est pas alarmante. On a constaté une bonne motivation de reprise aussi bien chez nos licenciés que chez leurs parents… », souligne Géza Kas, le maître d’arme à l’Académie d’escrime de Montargis. Celui-ci regrette, par ailleurs, l’absence de compétitions depuis près d’un an. Du côté du club de tennis de l’USM Montargis, l’heure n’est pas au « catastrophisme ». Les enfants sont autorisés à s’entraîner à l’extérieur et en salle. Les adultes, eux, n’ont pas le droit d’utiliser les gymnases, mais peuvent s’exercer… sous un climat hivernal. « Pas évident », soutient Cédric Chenot, professeur au sein de l’USM Montargis tennis. Le club montargois a enregistré une « petite baisse de licenciés », selon le même interlocuteur. De son côté, le club de karaté des J3 Amilly a repris le chemin des entraînements. « Uniquement pour les mineurs », précise Nathalie Haton, la présidente de cette structure de 64 licenciés. « On a perdu une vingtaine d’adhérents. On s’y attendait… Mais la situation n’est pas dramatique », rassure la première responsable du club de karaté amillois. Le club de boxe thaï de Montargis a également repris ses activités, le 5 janvier, du côté de la salle Alfred-Meunier. « Les gamins étaient tellement contents que je ne pouvais pas les maîtriser… », sourit Ali Leylek, le coach montargois. Celui-ci précise que les adultes ont opté pour des footings pour compenser « l’interdiction » de reprise des entraînements. « Mais en attendant, quel bonheur de reprendre contact avec nos jeunes athlètes et leurs parents ! », relève Ali Leylek.


Vers une opération de « solidarité » des sponsors


Selon nos informations, certaines entreprises privées relevant du secteur gâtinais n’entendent pas « lâcher » leur appui en faveur du monde sportif local. « Hors de question. Nous ferons avec nos moyens. Nous poursuivons notre politique d’accompagnement envers nos clubs locaux », jure un chef d’entreprise montargois. « Avant de connaître cette pandémie, mon entreprise avait survécu à une situation difficile. Je n’ai jamais coupé avec le monde sportif amateur… Je ne sais pas pourquoi je le ferais aujourd’hui… », appuie un autre patron local. Voilà de quoi donner du baume au cœur à la famille de sport local…

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