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Handball - Pauletta Foppa : "Jeux Olympiques, mondial ou télé, je reste la même"


L'année 2021 aura marqué à jamais la vie d'une femme. Celle de Pauletta Foppa. Championne olympique, le 8 août, à Tokyo, vice-championne du monde, le 19 décembre, en Espagne, la Montargoise fut, à juste titre, meilleure pivot lors de ces deux compétitions internationales. Insatiable avec les Bleues, monstrueuse au Brest Bretagne Handball, club au sein duquel la joueuse de 21 ans s'est adjugée, l'été dernier, le titre de championne de France de Ligue féminine (LFH), la Coupe de France et a atteint la finale de la Ligue des champions, Pauletta Foppa s'est également vue décerner, en septembre dernier, à l'image de tous les médaillés d'or des Jeux Olympiques de Tokyo, la médaille des "chevaliers de la Légion d'honneur". Et la médaille de l'Assemblée nationale reçue des mains du député LR Jean-Pierre Door lors d'une cérémonie organisée, le 18 août, au musée Girodet, par les élus de l'Agglomération montargoise et Rives du Loing.

Interview réalisée par : Lyes Baloul

(Photo : FFHandball/Icon Sport)


Une année époustouflante. Studieuse. Et « épuisante », appuie Pauletta Foppa. Oui, cette année 2021 aura atteint tous ses sommets dans la carrière de l'ancienne joueuse de l'USM Montargis. « Émotionnellement, c'est top… » . Sportivement, ce fut gigantesque. La pivot tricolore figure parmi les meilleures du monde à son poste en attaque… « Pauletta a le don pour le handball », confie Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l'équipe de France. « Elle est tellement adroite dans son jeu, capable de choper le ballon, en haut, en bas. Le tout avec une rapidité exceptionnelle… », ajoute-t-il. Des propos qui ne tombent pas dans l'oreille d'une sourde. « C'est gratifiant ! », sourit la jeune femme.


Pauletta, avec le recul, quelle analyse faites-vous de votre mondial ?

Je pense qu'on a réalisé un parcours plutôt correct. C'est un sentiment de satisfaction, même si on aurait bien-sûr aimé gagner ce mondial (défaite en finale contre la Norvège). Il y a eu énormément de fatigue… On a enchaîné les compétitions, au niveau national et international. On a dépensé beaucoup d'efforts physiques durant toute l'année. Au mondial, notre poule n'était pas facile (Slovénie, Monténégro, Angola). Il a fallu batailler sans relâche. On a fait le travail jusqu'au bout. Malheureusement, on chute en finale contre une très bonne équipe de la Norvège.

« Je n'ai pas pris de vacances depuis deux ans et demi… »

De retour de ce mondial, êtes-vous facilement passée à autre chose ?

Je n'ai pas eu de coupure cet été. Après le mondial, je me suis déconnectée avec le handball. J'ai fait un break. J'en avais besoin. Partir un peu, mon corps en réclamait. Je n'ai pas pris de vacances depuis deux ans et demi. Donc, c'était important de souffler… De se mettre un peu au repos, car il y a eu franchement de la saturation…


L'année 2021 aura été remarquable pour vous, n'est-ce pas ?

Oui. Je réalise. J'ai vécu la meilleure saison de toute ma carrière. Aujourd'hui, je me dis que le travaille finit par payer. Les titres récompensent l'investissement. On se dit : on ne fait pas ça pour rien. Avec le Covid-19 et ses complications, on parvient à réaliser des choses, à s'offrir des titres, à offrir de la joie au public. C'est top !

" Je ne me prends pas la tête… »

Vous faites partie des meilleures joueuses au monde, ressentez-vous davantage de pression sur le terrain ?

Pas du tout. J'arrive à supporter cette charge. Mes coéquipières me soutiennent. J'apporte ma contribution au groupe, en équipe de France et en

club (Brest). Mon rôle est d'exceller en travaillant. Quand je suis sur le terrain, je sais ce que je veux. Je ne me rends compte d'aucune pression. J'ai acquis de l'expérience, de la maturité au fil des années. C'est classe, mais je ne me prends pas la tête…


Quels sont vos rêves futurs ?

Gagner le mondial avec l'équipe de France et la Ligue des champions avec Brest (sourire). On est sur une année de transition, avec notamment des blessées. Mais on avance tout doucement…


Vous ne passez plus inaperçue auprès des gens. Comment gérez-vous cette situation ?

C'est toujours agréable de discuter avec le public. Les gens veulent prendre des photos avec moi, me demandent des autographes. Ça s'est accentué après les JO. C'est une marque de sympathie, d'estime. J'aime cette proximité. Je trouve que c'est très important dans une carrière. Ce n'est pas parce que je passe à la télé, que j'ai gagné les JO, que j'ai fait les mondiaux que je devrais changer. Je reste la même…


À quand votre prochaine visite à Montargis ?

Je n'ai pas de vacances jusqu'en juillet. Mais le coeur y est (sourire)...

 

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