Football - Français et Marocains du Gâtinais, une demi-finale de Coupe du monde en famille...

Dans le Gâtinais, comment les supporters de l'équipe de France et ceux du Maroc ont-ils vécu la demi-finale de la Coupe du monde de football, ce mercredi soir ? Ils racontent.

Du côté de Villemandeur, les Mavel sont en exultation. " On y est, c'était chaud ! ", confie Ludovic, après la qualification des Bleus en finale de Coupe du monde aux dépens du Maroc (2-0). Cette famille de footballeurs, exerçant du côté du FC Mandorais, à l'image de tous les fans de cette équipe tricolore, a " dansé " et " chanté " après l'ouverture du score, au bout de 5 minutes de jeu, signée Théo Hernandez. " C'était l'explosion de joie...", décrit Ludovic (en photo avec Mathéo, son fils). Lequel a eu quelques moments de frissons durant la partie. " On produit pas du jeu. Par moment, on se fait peur tout seul...". Et d'ajouter : " L'essentiel est là. On est en finale ", sourit celui qui prenait illico la route de son travail. Avec beaucoup de délivrance...

" Que c'était tendu ! "

Chez les Grimaud, l'autre famille de footballeurs dont le père n'est autre que l'actuel président du FC Pannes, l'euphorie était à son maximum." Un moment de joie en famille. Mais que c'était tendu ! ", avoue Cyrille. Ses enfants et son épouse (en photo) ont connu la même sensation. " Ce n'est jamais facile de gérer une demi-finale quand tu mènes... Mais on a su s'en sortir ", racontent les Grimaud, le sourire au visage. Et de renchérir. " Les deux équipes méritaient d'être là, en demi-finale. Les Marocains étaient étreintés physiquement. Mais bravo pour leur beau parcours. Maintenant, à nous de finir le travail contre l'Argentine (dimanche, 16 heures)...".

Les Bazzin, " déçus " mais tellement " fiers " de leur sélection...

Chez les Bazzin, l'heure était à la mobilisation totale. Drapeau et maillots aux couleurs du Maroc.. . Les Lions de l'Atlas." On est fiers de ce splendide parcours. Le match ? Toute la famille l'a vécu avec un stress intense ", décrypte Ali, footballeur à l'US Châlette, lui qui a une pensée particulière pour son père, fan du ballon rond. " J'avais l'impression d'être sur le terrain. Je pense qu'une qualification en finale m'aurait tué ". Moments forts pour les Bazzin lors dette demi-finale ? " Les hymnes de nos deux pays, ça génère beaucoup d'émotions...". La défaite, cette famille l'accepte avec fair-play. " Nos parents ont réussi à nous inculquer les valeurs françaises tout en étant attachés à nos racines marocaines. La finale ? Allez la France, bien évidemment ! Ce sera comme pleurer la mort d'un enfant et la naissance d'un autre, en même temps...", conclut Ali Bazzin. Désormais, cette famille franco-marocaine a les yeux... en Bleus.

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