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Bicross - Avec Emeline Blairon, l'ancienne championne du monde de BMX


Son nom ne vous interpelle peut-être pas. Pourtant, il y a un peu plus de vingt ans, Emeline Blairon faisait couler beaucoup d’encre dans la presse locale du Nord de la France, d’où elle est originaire. À l’époque, la jeune demoiselle brillait dans son sport de cœur : le BMX. Résultat : celle qui a atterri à Gien à l’âge de 18 ans, habitant actuellement à Ouzouer-sur-Loire, fut championne du monde à seulement 9 ans. Voici l’histoire de cette ancienne athlète, 37 ans en novembre prochain.


Des souvenirs marqués d’une pierre blanche. Surtout lorsqu’il s’agit d’évoquer sa passion (presque) héréditaire. « Le BMX, c’était toute mon enfance… », clame Emeline Blairon. Tout a commencé dans le Nord de la France. « J’avais 8 ans. Mon frère faisait partie d’un club. Mon père en était le président. Du coup, je m’étais dit, pourquoi pas… ». L’amorce d’une longue affaire. « Le bicross, c’est une affaire de famille », sourit la jeune femme.

Championne du monde à 9 ans…

Tout est allé vite… « J’ai commencé le BMX à 8 ans. L’année suivant, j’ai été sacrée championne de France…», raconte-t-elle. Le « virus » familial semblait avoir son efficacité sur la petite Emeline. Parce que, peu après son sacre national, l’athlète de 9 ans, licenciée au club nordiste d’Oye Plage, frappe un joli coup. Elle devient championne du monde de sa catégorie… Ce fut aux Pays-Bas. « C’était un moment extraordinaire. Mais j’avoue que sur le coup, je ne réalisais pas. Pour moi, c’était un simple titre… », glisse-t-elle. « Emeline Blairon au zénith », titrait, au lendemain de cette consécration mondiale, la presse nordiste. Ou encore… « Un sacré résultat pour cette blondinette qui a su tirer avantage de sa catégorie… ».


Emeline en compagnie de son frère Cédric. Le BMX, c’est une histoire de famille…


Vice-championne d’Europe…

Après son titre mondial, Emeline Blairon poursuit son chemin… Elle gagne en maturité. « Je bougeais pas mal pour les compétitions. On n’allait pas trop loin, car le BMX est un sport qui coûte cher. Je me rendais compte que les gens commençaient à parler de mes performances… ». Un an après son titre de championne du monde, Emeline Blairon devient vice-championne d’Europe, à Vienne, en Autriche. « J’étais la fille à battre… ». En 1995, la jeune pilote de 11 ans termine à la 5ème position lors des championnats du monde organisés en France. Puis, elle occupera la même place, un an plus tard, en cadette, au mondial d’Angleterre. Elle fut vice-championne de France junior respectivement en 1998, 1999 et 2000, année qui la voit atterrir au 5ème rang au sortir des championnats d’Europe.

Fin de carrière à l’âge de… 17 ans

L’année 2001 symbolise la fin d’une carrière pour Emeline Blairon. « J’ai fini 8ème au mondial en Argentine et vice-championne de France… », se souvient celle qui bouclait, à peine, à ce moment-là, ses dix-sept printemps. « J’aurais pu continuer…Mais ma décision était irrévocable. Je voulais que ça s’arrête… ». Et d’enchaîner : « Je n’ai pas vécu mon adolescence. Pour moi, c’était entraînements, compétitions… Je ne vivais pas comme les personnes de ma génération… Je ne sortais pas les week-ends. C’était devenu pesant… ». Son passage en sport études à Saint-Etienne aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « C’était l’année de trop. J’étais la première fille à intégrer le BMX en sport études, à Saint-Etienne. Le mental ne suivait plus… Je n’avais plus la niaque pour continuer…C’était une année d’overdose pour moi ». Et ce, au grand chagrin de ses parents. « Ils n’étaient pas contents de ma décision. Ils l’ont mal pris… ».

La passion est toujours vivace…

Emeline Blairon ne le cache pas. « Je suis une passionnée de ce sport… Je le regarde à la télé », dit-t-elle. Cédric, son frère (40 ans), plusieurs fois en lice lors des compétitions internationales, est aujourd’hui licencié au club de BMX de Quiers-sur-Bézonde, structure présidée par… le père. « Un retour sur les terrains ? J’avoue, parfois, j’y pense, j’y songe… C’est un sport qui m’a procuré énormément de plaisir et de la convivialité. Il m’a également fait voyager…», concède Emeline. Vers une nouvelle association sportive familiale, comme au bon vieux temps ? « Pourquoi pas ! Probablement au club de Dampierre… »

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