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Confinement – Les acteurs sportifs gâtinais réagissent et craignent un avenir « catastrophique » !


Le couperet est tombé avec l'annonce de la mise en place d’un confinement national à partir de vendredi. Cette décision, redoutée, plonge les sportifs locaux dans une grande inquiétude. « Catastrophique pour notre avenir… », pestent plusieurs présidents de clubs.

Au club de Tennis de Ladon, les conséquences de l'annonce d’Emmanuel Macron risquent d’être fatales. « On risque de tuer la saison, voire le club… », glisse Christophe Ribault, le président du TC Ladon. Ce club de 48 licenciés montre des indices peu rassurants. « On s’est péniblement remis du premier confinement (en mars dernier). On a réussi à rattraper les cours en conservant nos licenciés. Là, je ne sais pas comment on va pouvoir gérer cette nouvelle situation. Nous avons un entraîneur payé à la prestation. Que va-t-il se passer ? Les licenciés vont forcément demander des remboursements de leurs cotisations… », s’inquiète Christophe Ribault. Même inquiétude du côté du club de tennis de Lorris. « On a également un prestataire pour assurer les cours. Pour ces gars-là, ça va être catastrophique… Nous avons bien géré la première crise (ristourne sur les cotisations). Nos licenciés ont apprécié notre geste. Je crains le reflexe des gens qui vont finir par en avoir marre… », souligne Yann Nizart, le président du club de tennis de Lorris (131 licenciés).

Antonio Teixeira : « J’ai bien peur pour certains clubs… »

Antonio Teixeira, le président de la ligue du Centre de football, se dit, ce mercredi soir, « outré ». « C’est catastrophique pour le football amateur. Je crains pour la vie de nos clubs… », fulmine-t-il. Et d’argumenter : « C’est grave. On a vu, ce week-end, à Tours, une équipe U19 qui s’est changée dans un camion semi-remorque. Nous avons fait part de notre désarroi auprès du ministère. Est-ce normal ? Je pense que, malheureusement, les risques proviennent plus des réunions privées et familiales que des terrains sportifs… », ajoute Antonio Teixeira, président qui espère que le 6e tour de Coupe de France puisse se dérouler ce week-end. « On espère avoir une dérogation… ».

« Si ce confinement dure, on risque de s’effondrer… »

Chez les footballeurs, Guillaume Coquelin, le coach amillois, est perplexe. « On a géré le premier confinement en adoptant une autre manière de s’entraîner (en solo). Je pense que l’on va renouveler ce principe. Mais il ne faut surtout pas que ça dure. Plus long sera l’arrêt, plus longue sera la reprise… », concède-t-il. Même sentiment chez Francis Perrier, le président de l’USM Montargis handball. « On s’y attendait… Ce confinement, autant le faire maintenant que d’attendre. Ma crainte est plus humaine qu’économique. Mais cet arrêt ne doit pas aller au-delà du 31 décembre. Sinon, la situation risquerait d’être beaucoup plus compliquée », réagit le premier responsable du club de handball féminin montargois. René Grandjean, le président du club de football de l’US Cepoy/Corquilleroy, ne cache pas son pessimisme. « On est dans l’incertitude totale. Dimanche dernier, lors d’un match, chez nous (D3), un arbitre a refusé d’arbitrer faute de douches et de vestiaires. J’étais obligé de contacter le district pour prendre une décision (un arbitre-dirigeant a été choisi entre les deux équipes). Où va-t-on ? Les petits clubs se dirigent vers la mort. On risque de s’effondrer… », témoigne René Grandjean.

« Pourtant, on a respecté le protocole… »

« On va en pâtir… ». C’est la réaction à chaud de Fabrice Duveau, le président du club de judo Dojos Cléry Betz Ouanne (DCBO). « On a fait attention. On a respecté le protocole. J’estime que les gens ont vraiment joué le jeu. Le club a ramé pour avoir un entraîneur. On a eu une rentrée assez bien… Là, cette mesure de confinement va nous plomber… », dénonce-t-il. Pas loin de là, à Triguères, le club de taekwondo en est convaincu. « Les licenciés regarderont à trois fois avant de revenir s’inscrire chez nous, l’année prochaine. On a perdu 45 % de nos licenciés. D’habitude, on tourne avec une cinquantaine d’inscrits. Aujourd’hui, j’ai 25 dossiers sur mon bureau. Le budget de fonctionnement du club repose à 100 % sur ses cotisations de licences… », regrette Xavier Brunet, le président du Taekwondo Club de l’Ouanne. Julia Da Silva, la présidente de Femina, le club de gymnastique de Montargis, évite de se projeter vers le futur. « On ne sait pas où on va. Nous avons trois salariés. Cette situation me fait peur… Je crains un impact économique sur le club… », conclut-elle.

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