Olivier Genou, le micro d’animateur d’événements sportifs ne le quitte plus !

Amateurs de la course à pied, vous l’avez sans aucun doute croisé. Olivier Genou, ce Corrézien d’adoption de 55 ans, père de deux enfants, fait parler sa voix sur les terrains sportifs gâtinais depuis plus de vingt ans. L’animation, c’est son savoir-faire. Du volley-ball au handball en passant par le rugby et l’athlétisme, ce natif d’Orléans a su imposer sa marque dans toute l’hexagone. Portrait.
Au bout de son micro, quelques feuilles en mains, Olivier Genou ne passe guère inaperçu. « Je prends les renseignements nécessaires avant le début de la compétition. Cela me permet de les communiquer au public et aux athlètes… ». Ce geste est devenu systématique. Olivier connait les rouages du métier d’animateur. « Il faut savoir cibler l’essentiel, ne pas trop accaparer l’attention des interlocuteurs, ne pas les pousser à se lasser des répétitions… », explique-t-il. Stimuler les énergies, servir de guide, de relais lors des compétitions, c’est son rôle. « Je me dois de donner le maximum d’informations sur la manifestation. Rien n’est laissé au hasard. S’il s’agit d’une course à pied, je rappelle les palmarès, je mets en valeur les records. Je présente les favoris de la course, leurs bilans… ». Olivier Genou reçoit ensuite des informations au moment la course bat son plein. « Je reçois des infos tout au long de leur parcours sur la course. On focalise généralement sur le peloton. Puis, je dois guetter la fin de la course pour annoncer les premiers arrivés… ». Olivier joue ensuite « le journaliste » en interviewant les vainqueurs. Un questions-réponses généralement conclu sur un tonnerre d’applaudissements…
Une vingtaine de fois au semi-marathon de Montargis…
Olivier Genou a animé, en mars dernier, son 20e semi-marathon de Montargis. « L’ambiance ? Rien n’a changé, toujours la même convivialité. Un bonheur… », dit-il. « Le plaisir est de retrouver tout ce beau monde, échanger, passer quelques heures de partage. J’estime que ça n’a pas de prix, c’est accrocheur… ». Entre le sport et Olivier, l’histoire remonte à l’âge de 12 ans. « Au début, c’était le tennis de table. J’ai été vice-régional Ufolep… », sourit-il. Vint le football, dans l’Orléanais. Mais un sport occupe une place particulière dans la vie d’Olivier Genou. « Le basket-ball. J’animais un match à Fleury. C’était une découverte pour moi. J’avais bien aimé… ». Ce fut le prélude d’une passion pour le micro. S’ensuivirent des piges dans des radios locales, des remplacements dans des discothèques en qualité de « DJ ». « J’avais besoin de bosser. Je me disais enfin que je devais savoir animer. Et je m’étais lancé… ». Il met au monde sa première boite d’animation. « J’ai été mal conseillé, c’était compliqué », raconte-t-il. La deuxième tentative sera bonne. Le vrai lancement… d’arrache-pied. « J’animais les matches de basket à Orléans, ceux du hand à Fleury et le volley à SMOC Saint-Jean-de-Braye… ». La carrière d’Olivier Genou explose.
Dans toute la France…
Olivier Genou parvient à se faire un nom à travers les quatre coins de la France. Et c’est particulièrement grâce à la course à pied. « C’est vrai, je me suis fait une spécialité… ». Il multiplie les interventions sur de prestigieux événements. De l’est à l’ouest en passant par le nord et le sud de la France, Olivier Genou a toujours réussi à faire vibrer sa voix. « Je ne cible pas les compétitions les plus huppées. Je privilégie la bonne ambiance. Je préfère par exemple aller animer une course à Mignerette où l’atmosphère est agréable, sympathique. Et ça m’arrive même de dormir chez les organisateurs… ». Olivier fut speaker de l’équipe de France de volley-ball… « J’ai une référence dans ce sport. J’ai déjà animé de gros événements… ». La crise sanitaire est passée par là. Et elle ne sera pas sans conséquences au chiffre d’affaire de ce Loirétain. « C’est catastrophique. Ma dernière mission remonte au semi-marathon de Montargis (en mars). Là, tout est annulé. C’est une année blanche… », déplore-t-il. Olivier Genou devait animer, en juin, les finalités féminines des championnats de France U18 de handball au gymnase du Puiseaux, à Montargis. « L’événement est logiquement annulé. C’est dommage pour le sport montargois… », conclut-il.