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National 3 : Voila pourquoi le modèle du Vierzon Football Club suscite l’attraction !


Le Vierzon Football Club, cette structure née en 2015 suite à une fusion entre l’Eglantine Vierzon et le Vierzon Foot, affiche ses ambitions en National 3, la saison prochaine. Aujourd’hui, ce club de près de 650 licenciés suscite l’intérêt de plusieurs joueurs de la région Centre-val de Loire. Désormais, le modèle vierzonnais séduit…Pourquoi ? Eléments de réponses.


C’est au soir du 12 juin 2015 que Thierry Pronko a été élu à la tête du Vierzon Football Club. Financièrement, ce mariage entre deux structures laissait planer des interrogations. « Il fallait éponger un déficit qui s’élevait à 80.000 euros, alors que l’on pensait qu’il était à hauteur de 30.000 euros… », raconte le président vierzonnais. Une solution s’avérait alors salvatrice, aux yeux de Thierry Pronko. « J’ai dû solliciter un prêt de 70.000 euros auprès de la banque, à rembourser sur quatre ans. Les gens me prenaient pour un fou. Je n’avais pas beaucoup de choix… », explique-t-il. Le VFC a dû s’employer pour tirer son épingle du jeu… « Nos ambitions ont été freinés par rapport à ce déficit. Il a fallu se serrer la ceinture, faire des concessions. On a opté pour des choix dans l’intérêt financier et sportif du club… ». La municipalité de Vierzon avait tout de suite mis la main à la poche en allouant une subvention non négligeable : 140.000 euros. « C’était parmi mes conditions. Que la ville maintienne cette subvention. La municipalité nous a beaucoup aidé… ».


« À un moment donné, si l’on n’a pas d’ambitions, on recule… »


Thierry Pronko ne s’en cache pas. « À un moment donné, si l’on n’a pas d’ambitions, on recule… », appuie-t-il. Et c’est presque déjà demain pour l’homme fort du club vierzonnais. « Le club a fait des sacrifices administratifs, ces dernières années, au détriment du volet sportif. Nous avons dû nous retrousser nos manches. Aujourd’hui, le club a été mis sur les bons rails. J’estime que le temps est venu pour revoir nos ambitions à la hausse… ». Prochaine cible : la montée en National 2. « Nous avons changé notre politique de recrutement. Nous priorisons la qualité à la quantité. Ce sera 20 joueurs au lieu de 26 habituellement… », éclaire Thierry Pronko. Et de préciser : « Ces dernières années, on a fait des choix de recrutement peu satisfaisants. Le club a décidé de changer son fusil d’épaule. Nous avons ciblé des joueurs qui nous apporteront des garanties. On a mis le doigt sur un certain nombre de joueurs de la région Centre. On a établi le nombre : ce sera six recrues… ».


450.000 euros de budget de fonctionnement…


L’état de santé du Vierzon Football Club se porte bien. « Mais attention, on n’est pas le PSG ! », prévient le boss du VFC. Le club du Cher dispose de deux terrains synthétiques. 350, c’est le nombre d’entrées en moyenne par match. « Nous enregistrons une forte affluence lors des derbys du Cher. Cela varie entre 800 à 1000 personnes… », dit Thierry Pronko. Le budget de fonctionnement de cette structure est estimé à 450.000 euros, alors qu’il était de près de 600.000 euros, il y a quelques années. La masse salariale a, elle aussi, baissé, avec à la clé trois salariés (un entraîneur, deux éducateurs à temps plein) et une administrative à mi-temps, contre dix (contrats aidés), auparavant.


« Le tissu économique vierzonnais est aussi pauvre que celui de Montargis… »


Thierry Pronko en est convaincu. « La ville de Vierzon est aussi pauvre que celle de Montargis… ». Seule différence : aujourd’hui, le Vierzon Football Club et l’USM Montargis (250.000 euros) ne jouissent pas des mêmes budgets. La question qui se pose : d’où provient l’argent du Vierzon FC ? Il faut dire que Thierry Pronko, 58 ans, est considéré comme un pilier de football dans le département du Cher (ex président dans plusieurs structures). Le réseau dont dispose le patron du VFC fait inéluctablement un grand bien à la trésorerie de la structure. « Nous avons des gros partenaires, mais aussi des petits, car 1000 euros par-ci, 1000 par-là, ça aide notre trésorerie… ». Des tournois générant des recettes allant jusqu’à 5000 euros, des activités socio-sportives, telles sont les autres ressources de ce club. « Puis, nous avons un club house qui fonctionne à merveille. Il est ouvert toute la semaine. Les buvettes sont ouvertes du samedi matin au dimanche soir. Les parents consomment… », déclare Thiery Pronko. Et d’ajouter : « Il n’y a pas beaucoup de loisirs à Vierzon. Un match de football, ça attire du monde et ça attire les partenaires… ».


Des sponsors choyés, une politique du donnant-donnant payante !


Le Vierzon Football Club prône la carte de la séduction. « Nous sommes un club convivial, familial… », rappelle Thierry Pronko. Le volet sponsoring est géré de manière extrêmement minutieuse. « Nous avons une tradition de mise en valeur de nos partenaires. Nous les recevons à chaque match. Nos relations sont étroites. Ils participent à la vie de notre club. Nous leur offrons des ballons, des fleurs à leurs femme. Nous organisons des animations en leur présence. Notre politique repose sur la proximité… ».


« La venue de joueurs montargois à Vierzon ne date pas d’hier… »


Thierry Pronko a été alerté par certains commentaires sur les réseaux sociaux, au lendemain des signatures de trois joueurs de l’USM Montargis au Vierzon Football Club (Touati, Sarr et Gonçalves). « La présence des joueurs montargois chez nous ne date pas d’hier… ». Il cite Sener Atila, les frères Diop (Amadou, Ibrahima), Oumar Là, Karl Kaimba ou encore Mohamed Benmami, joueur qui, lui, s’est installé définitivement dans le Vierzonnais. Mustapha Sarr, Matthieu Touati et Anderson Gonçalves, les trois désormais ex Usémistes, découvriront donc bientôt le Cher. « J’ai vu que les gens avancent sur les réseaux sociaux des sommes irréelles. D’abord, ce ne sont que des indemnités. Puis, j’estime que si un joueur choisit, aujourd’hui, de venir chez nous, il s’agit, là, d’une preuve que le club est sérieux et réglo. Nous sommes un club amateur, mais nous essayons de travailler le plus professionnellement possible… », conclut Thierry Pronko. Le Vierzon Football Club de Davy Mirabti, le coach, vient de frapper fort en recrutant Kamel Dadi, le très puisant avant-centre de Châteauneuf (N3).


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