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Anis Chaieb, la vie d’un préparateur physique entre le Gâtinais et l’étranger…


Le club des J3 Amilly n’a certainement pas oublié le visage d’Anis Chaieb. En effet, lors de la saison 2017-2018, ce préparateur physique avait réalisé la montée en Régional 3 de l’équipe réserve amilloise. Cette courte escale l’a ensuite propulsé vers s’autres cieux. Son périple à l’étranger s’est arrêté cette saison en Libye. Aujourd’hui, l’homme de 37 ans n’exclut pas un retour en France.

Anis Chaieb a retrouvé sa famille il y a presque un mois. À Montargis. « Cela m’a fait le plus grand bien. Travailler loin des miens n’est jamais évident pour moi. Mais bon, c’est le métier… », explique ce père de deux enfants. Anis Chaieb vient de rentrer de Libye où il a assumé le poste de préparateur physique au sein du club professionnel de Première Division du SC Al Ahly Benghazi. « J’ai signé un contrat d’une saison. Mais le championnat n’a pas pu démarrer pour plusieurs raisons. Il y a eu les tensions politiques dans le pays. Puis, la crise sanitaire n’a pas non plus arrangé les choses. On a juste pris part à une compétition internationale. Sinon, l’équipe s’est contentée de faire des stages et des matches amicaux… », indique l’ancien préparateur physique des J3 Amilly.


De gros moyens en championnat libyen !


Les clubs de football de Libye ne connaissent pas de crise… économique, à en croire Anis Chaieb. « C’est un championnat qui est loin d’être pauvre en termes de moyens financiers. Les clubs sont riches. Il existe une belle volonté des entreprises et de l’état à aider les structures… », appuie Anis Chaib. Ce dernier a déjà vécu plusieurs expériences dans les pays du Golf, notamment au Bahreïn et aux Emirats Arabes Unis. « Le niveau du championnat libyen par rapport à celui des pays du Golf est différent. La mentalité, aussi… », dit-il. Le coach gâtinais ne tarit pas d’éloges à l’égard de son actuel club employeur. « C’est une structure bien sérieuse avec d’importants moyens. Les joueurs sont professionnels. Les rôles sont bien définis pour chaque salarié au club… », concède Anis Chaieb. Lequel ne le cache pas : « Les salaires tombent avant même la date prévue. Les dirigeants sont honnêtes… ».

« Les gens vendent leurs biens pour le club… »


Anis Chaieb le dit : « J’ai vécu une aventure humaine extraordinaire en Libye… ». Et d’expliquer : « Quand je suis arrivé en Libye, l’été dernier, des images ne m’ont pas laissé indifférent. Il y avait encore des balles sur les murs des bâtiments. Oui, à première vue, c’est choquant. On pense à la guerre qui est passée par là… », raconte-t-il. Ce dernier finira par être « impressionné » par le climat « normal » régnant à l’intérieur des villes. « L’état libyen construit à tout va. Des bâtiments neufs flamboyants poussent comme des champignons. De gros moyens ont été déployés… ». Le football est une religion en Libye, selon Anis Chaieb. « J’ai vu des scènes incroyables. Au club d’Al Ahly Benghazi, il existe des gens qui ont vendu leurs biens pour verser de l’argent dans les caisses du club. On s’entraîne en présence de 3000 supporters. Il y a des gens qui assistent aux séances d’entraînements organisées à 8 heures du matin. Quand on sort en ville, il est préférable de ne pas se faire remarquer. Les gens aiment tellement leur club qu’ils nous attendent à la sortie pour nous inviter chez eux… », détaille le préparateur physique gâtinais. Son club a d’ailleurs été contraint de prendre une décision. « Lorsque l’on joue des matches amicaux, on choisit d’évoluer à l’extérieur pour éviter la pression de notre public. C’est incroyable l’amour que portent les supporters à leur club… ».


« Je veux revenir en France pour me rapprocher de ma famille… »

Anis Chaieb va-t-il renouveler son aventure en terres libyennes pour l’exercice 2020-2021 ? « Actuellement, c’est le flou total. La crise sanitaire et politique en Libye me pousse à réfléchir. J’aime ce pays, les gens sont sympas, les clubs sont sérieux, mais je me pose des questions sur plusieurs choses. Puis, j’ai franchement envie de rentrer en France et de retrouver ma famille. À vrai dire, je donne ma priorité au club de Benghazi (Libye), mais exercer dans un club français ne se refuserait pas ». Désormais, c’est depuis son jardin, à Montargis, que ce préparateur physique professionnel dirige ses joueurs du club d’Al Ahly Benghazi. « Je suis en contact permanent avec eux. Chacun a un programme spécifique et adapté à son lieu de confinement. Je leur envoie des séances vidéo que je tourne dans mon jardin. Cela me permet également de maintenir ma forme. Puis, je fais une heure de vélo le long du canal de Montargis… ». Tout en respectant les gestes barrières…


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