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Michel Chagnoux, le père providentiel du ring giennois


Qui ne connaît pas Michel Chagnoux ? Ce père de deux filles a consacré quatre décennies au service de la boxe, son sport préféré. C’est d’ailleurs lui qui fut à l’origine de la création du Ring giennois (1983), club qui compte aujourd’hui près de 150 licenciés. L’homme à la moustache soigneusement taillée reste l’une des figures incontournable du sport giennois. Michel Chagnoux ou le père providentiel de la boxe locale. Rencontre.


Lorsque l’ancienne salle de boxe de Gien a été ravagée par un incendie criminel en août 2012, Michel Chagnoux, extrêmement affecté, a failli tout lâcher. « J’ai été touché par cette acte. C’était la salle typique, presque un lieu mythique. Je voyais mal la suite. Oui, je voulais tout arrêter… », témoigne-t-il. Ce dernier s’est immédiatement plaint auprès de la municipalité. En attendant, les boxeurs du Ring giennois trouvaient refuge au sein de l’ex caserne des pompiers. « Il y avait urgence. J’avais insisté pour qu’une nouvelle salle soit construite. C’était ma condition de continuer… ». La mairie de Gien voyait d’un mauvais œil l’arrêt de cette personnalité sportive. Verdict : une nouvelle installation a été inaugurée en 2016, rue Jean-Mermoz, à quelques encablures de la salle Cuiry. Michel Chagnoux allait rapidement revoir sa décision. Et il est resté.


De Châteauneuf au Ring giennois…


Michel Chagnoux a découvert la boxe à l’âge de 18 ans. « J’ai rencontré mon épouse à Châteauneuf-sur-Loire. Un jour, je lui ai demandé de m’indiquer où se trouvait la salle de boxe. Elle a rigolé. Elle pensait que je plaisantais. Elle ne me connaissait pas assez. D’ailleurs, aujourd’hui, elle regrette (rire)… », raconte-t-il. Les deux « amoureux » sont mariés depuis… 42 ans. Mais un autre « amour » atteindra Michel. Celui de la boxe. Parce que le jeune homme allait illico séduire. Il enchaînait les victoires… S’ensuivit une carrière riche en podiums et en émotions. Il aura accompli huit ans au sein du club de Châteauneuf. Puis, Michel Chagnoux donnait naissance au Ring giennois en 1983. Depuis, entre lui et cette structure, l’histoire s’est écrite avec un grand H.


Une quarantaine de victoires en amateurs…


La carrière de Michel Chagnoux est indiscutablement éloquente : 65 combats dont une quarantaine de victoires en amateurs, dans la catégorie des poids super légers. Et quatre oppositions chez les semi-professionnels. Le natif du Cher (18) a décroché dix titres de champion régional. En 1981, licencié au club de Châteauneuf, il s’inclinait lors d’une finale de championnat régional, à Issoudun, face à…« Titi » Maudet.


Treize boxeurs pros coachés dont un champion du monde…


Mai 2016. L’histoire retiendra, à jamais, un événement : le sacre mondial WBF de Michel Mothmora, en Guyane. Le licencié du Ring giennois (35 ans) n’était autre que l’élève de…Michel Chagnoux. « C’est l’aboutissement du travail, l’accomplissement du devoir. Un moment que l’on ne peut pas effacer de sa mémoire… », raconte Michel Chagnoux. Outre Mothmora, Chagnoux aura totalisé douze autres boxeurs professionnels dans sa carrière. « J’ai l’espoir de former un autre Mothmora », sourit-il. Le Ring giennois compte actuellement trois boxeurs pros.


La boxe, sa deuxième famille…


Michel Chagnoux, ce retraité de la caserne militaire de Gien depuis six ans, est un homme reconnaissant. « J’étais un simple ouvrier. Je suis devenu une personne à qui on fait confiance au travail. On m’a confié des tâches. La boxe a fait de moi un homme qui mesure la valeur des choses… », soutient-il. Le plaisir, voilà un mot qui revient avec insistance sur les lèvres de Michel Chagnoux. « La boxe a changé. Il y a moins d’impact dans les duels. Aujourd’hui, il y a des licenciés qui font de la boxe pour le plaisir, pour se détendre. J’approuve cette nouvelle forme. Parce que le sport doit avant tout véhiculer des valeurs basées sur la convivialité… ». Et de préciser : « la boxe est une partie de ma vie. C’est un long voyage avec des rencontres et des aventures ».


Gala annuel le 28 mars, à la salle Cuiry…

Le rendez-vous est pris. La salle Cuiry accueillera le gala annuel du Ring giennois, le samedi 28 mars. À la clé : plusieurs combats professionnels dont une finale de championnat de France des poids coqs qui opposera Anthony Chapat (USM Montargis) à Loïc Tajan (Ring mandorais). La soirée s’annonce explosive…

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