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Cédric Lecluse, l'ancien amillois, passé pro à Nancy, se livre...

Fans de football gâtinais, un nom va peut-être vous interpeller. Cédric Lecluse. Sa trajectoire est liée à jamais avec les J3 Amilly. Parce que c’est là où tout a démarré. « Comme si c’était hier… », clame-t-il. Pourtant, près de quarante belles années se sont écoulées. Telle une traînée de poudre. Tel un éclair. Tout a changé dans la vie de l’homme de 47 ans. Seule exception : « moi, je n’ai pas changé. Je n’oublie jamais d’où je viens… », sourit-il. Oui, l’ancien défenseur central professionnel de l’AS Nancy-Lorraine et du SCO Angers ressemble, toujours, à ce môme qui, un jour, âgé de 8 ans, a tapé dans ses premiers ballons du côté du stade Georges-Clériceau, à Amilly. Cédric Lecluse est égal à lui-même. Attentif, disponible, généreux. C’est l’histoire d’un homme qui aura vécu « des joies, des aventures, des tristesses… ». C’est l’histoire d’un ancien footballeur professionnel, aujourd’hui, coach en U17 nationaux, à l’ESTAC Troyes. Nous vous la racontons.

Ce 25 juillet 2019 est une date à retenir. Parce que, dans quelques années, Cédric Lecluse pourra se dire : « Finalement, c’était le déclic pour ma carrière d’entraîneur professionnel…». L’ESTAC Troyes, cette structure professionnelle, a ouvert son « grand cœur » à l’ancien joueur nancéen. « Les choses se sont vite accélérées. On a trouvé un accord au bout de trois jours… ». Le club troyen confie les U17 nationaux et les U16 (Régional 1) à Cédric Lecluse. Une première expérience sur un banc au sein d’un club professionnel. « L’ESTAC cherchait quelqu’un pour remplacer l’ancien entraîneur, en partance à Lyon. Je me suis positionné grâce aux contacts de Jean-François Laurent (le Montargois). J’ai rencontré Farès Bouzid et Laurent Bernard (deux responsables au centre de formation). Tout s’est bien passé… ». Ironie du sort : « Farès Bouzid, je l’ai connu enfant à Nancy. Son père venait souvent nous voir… », s’exclame l’ancien amillois.

« Être à l’ESTAC, quelle chance pour moi ! »

Quand Cédric Lecluse est arrivé dans les installations de l’ESTAC Troyes, sa surprise fut intense. « J’ai été agréablement accueilli. Ici, les gens sont très sympas, ouverts, disponibles, bienveillants. Je me dis que franchement, quelle chance pour moi d’être là… ». Pourtant, quitter la Lorraine ne fut guère une mince affaire. « Je pensais que ça allait être compliqué pour m’intégrer. J’ai vécu 31 ans à Nancy. C’est toute une vie. Partir, je laisse plein d’amis, des souvenirs. Donc, je ne savais pas à quoi m’attendre. Une aventure… », détaille-t-il. Verdict : « le champagne aide à l’émerveillement», pour reprendre la citation de George Sand. L’Aube lui colle, désormais, à la peau. Cerise sur le gâteau : les résultats suivent sur le terrain, puisque les U17 de l’ESTAC occupent la 4e position au classement (7 victoires, 3 nuls, 4 défaites) derrière Sochaux (1er), Strasbourg (2e), Metz (3e).

Laxou, Montigny-lès-Metz, diplômes et ambitions…

Cédric Lecluse totalise deux expériences en qualité d’entraîneur d’équipe seniors. La première, à Laxou, la seconde à Montigny-lès-Metz, en Meurthe-et-Moselle. « Une aventure. Je suis resté trois ans à Montigny-lès-Metz (R3). Dans un coin de ma tête, je me disais qu’il fallait franchir un cap. Je suis ambitieux ». De l’ambition, Cédric pense forcément à diriger une équipe professionnelle. « Pourquoi pas. En tout cas, je compte passer mes diplômes… », appuie-t-il. Et d’ajouter : « Je suis bien à l’ESTAC. J’ai signé pour 3 ans. Je ne veux pas griller les étapes… ». L’Amillois dispose, à présent, d’un diplôme DES et compte passer le Formateur, brevet qui lui permettra de devenir directeur d’un centre de formation. Puis, ce sera le… BEPF, certificat lui autorisant d’entraîner un club professionnel.

À Nancy, Cédric Lecluse, une histoire, un record…

Retenez bien ce chiffre : 431. C’est le nombre de matches que Cédric Lecluse a disputé sous les couleurs de l’AS Nancy-Lorraine au poste de défenseur central. Il est le joueur le plus capé de l’histoire du club de l’Est de la France. Des souvenirs, Cédric en a plein la tête. « J’en ai trois, en particulier. Lorsque Aimé Jacquet m’a mis pour la première fois sur le banc de l’équipe pro (Lille-Nancy). Ma première titularisation sous les commandes d’Olivier Rouyer. Puis, la victoire en Coupe de la ligue contre Nice… », raconte-t-il. À cela s’ajoutent les soirées en Coupe d’Europe, en Ligue 1 et Ligue 2. Il arrête sa carrière de joueur professionnel à l’âge de 36 ans.

« Quand je passe devant le stade d’Amilly, je ralentis…»

Les voyages de Cédric Lecluse débutent à l’âge de 15 ans lorsque l’AS Nancy-Lorraine est venue le chercher. « Ce n’est jamais facile de se séparer de sa famille, de ses amis. Mais je voulais réussir… ». Partir, c’est mourir un peu. Mais partir, c’est aussi grandir. Cédric Lecluse a grandi. Mais sans pour autant effacer ses premières traces dans le football. « Quand je passe en voiture devant le stade d’Amilly, je ralentis. C’est instinctif. Des flashes me reviennent à l’esprit. Je pense souvent aux tournois, aux petites bêtises, aux amis. J’en ai revu quelques uns grâce aux réseaux sociaux. Je ne peux pas oublier mes racines… », relève-t-il. Émotionnellement. D’autant plus que les parents de Cédric habitent à Saint-Firmin-des-Bois, à quelques kilomètres d’Amilly.

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