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La sécheresse et ses conséquences


Produire de la viande ovine de qualité, en respectant le bien-être animal, en assurant que l’alimentation des animaux soit majoritairement produite sur place ( au Chesnoy c’est 85%), c’est tout sauf simple, surtout quand le climat fait des siennes et que les éleveurs doivent composer avec la sécheresse et la canicule. Rencontre avec Capucine Tourret, 34 ans, directrice de l’exploitation du Chesnoy depuis dix ans.

Quelles sont les conséquence des conditions climatiques sur l’élevage du Chesnoy ?

Depuis longtemps on sait qu’on ne peut pas compter sur les pâtures pour nourrir nos animaux entre le 14 juillet et le 15 août. On a toujours fait des stocks de fourrage pour cette période. Ce qui est nouveau depuis deux ans c’est que cette période «sans herbage » s’étend maintenant sur trois mois, de la mi-juin à la mi-septembre. L’absence de précipitation est inquiétante, et c’est la deuxième année de suite où la situation est vraiment compliquée concernant l’alimentation des animaux. Au Chesnoy nous avons de la chance car nous avons des ressources permettant de faire face. Par exemple nous produisons des graminées dont le pollen récolté permet à une société pharmaceutique de produire un médicament. Après cette récolte nous pouvons disposer du fourrage des graminées pour nourrir les animaux.

Les températures élevées, la canicule, entraînent-elles des conséquences sur la gestation des brebis durant l’été ?

Cette année nous nous attendons à moins de naissance d’agneaux. La mortalité embryonnaire semble marquante au vue des premières mise bas. C’est lié aux températures et au manque d’herbe en pâture. Les brebis en souffrent et il n’est pas rare que des embryons ne se développent pas.

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