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JAMES OU LA CULTURE MANGA


Il s’appele James Brissac, il a 27 ans, et il vient de s’installer à Montargis car il y a rencontré l’âme soeur. C’est aussi un jeune entrepreneur qui a créé il y a un an une maison d’édition d’affiches et de dessins au nom provocateur : « Images dérisoires ». Mais les initiés comprendront : c’est la traduction mot à mot de « Manga ».

Rencontre avec ce nouveau Montargois qui est tombé dans la culture pop japonaise quand il était tout petit.

Comment votre passion des Manga a-t-elle commencée ?

Je suis né en 1992, je suis de la génération de la fin du club Dorothée. Tout petit j’ai donc plongé dans la jap animation sans vraiment savoir ce que je regardais. En grandissant j’ai affiné mes goûts et surtout découvert l’étendue incroyable de cet art japonais du manga. Plus tard j’ai donc cherché à travailler dans un lieu où je pouvais assouvir ma passion. Pendant six ans j’étais libraire à Paris dans une librairie spécialisée manga. Je me suis rendu compte que les images des grands auteurs de manga pouvaient aussi se vendre et devenir de beaux objets de collections pour les amateurs. J’ai donc décidé de créer ma petit entreprise d’édition dans ce secteur. L’idée est de proposer des objets rares, des dessins imprimés sur de très beaux papiers, tirés entre 50 et 100 exemplaires pas plus, et signés de leurs auteurs.

Vous êtes allé au Japon ?

Mon dernier voyage c’était en janvier de cette année. J’y étais justement à titre professionnel pour rencontrer des auteurs et dessinateurs japonais. Mon premier voyage date de 2015. Ce fut un choc. Je me suis pris en pleine figure tout le marketing et la culture manga qui sont présents au quotidien dans la vie japonaise. En France ce sont plutôt les 30/40 ans qui ont été influencés massivement par cette culture avec la jap animation à la télévision. Mais au Japon vous rencontrez des personnes âgées qui baignent dans cette culture manga depuis leur jeunesse, car le manga s’est développé au Japon juste après la deuxième guerre mondiale.

Que présentez-vous au salon du livre de Montargis ?

Je vais exposer de nombreux dessins signés d’auteurs japonais, comme par exemple ceux de Leiji Matsumoto, un des derniers grands maîtres du Manga que j’ai eu le plaisir de rencontrer. Il est né en 1938. À 16 ans il envoie des planches dans une revue de manga et il est sélectionné pour le premier concours des jeunes auteurs du magazine. Il en ressort lauréat et sa carrière est lancée.

Vous allez présenter des dessins d’auteurs français ?

Je viens de terminer l’édition d’une affiche tirée de la bande dessinée « Onibi » dont les auteurs sont Olivier Pichard et Cécile Brun. J’ai énormément accroché à leur style. Ils seront aussi sur le salon et tout le monde pourra les rencontrer.

Qui sont vos clients ?

Ils sont très divers aujourd’hui. Mais mes premierrs acheteurs m’ont beaucoup ému. C’était des mamans quarantenaires qui achetaient des images pour les mettre dans la chambre de leurs enfants, eux aussi fan de manga. C’est super ! La génération « club Dorothée » et les jeunes d’aujourd’hui peuvent avoir des passions communes !

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