Amilly relégué en R1 ou... presque !

Amilly se neutralise, ce samedi-soir, avec Châteauneuf (2-2) mais la victoire, au même moment, de la réserve de Tours, à Montargis (1-2), aura laissé des conséquences directes sur les J3, qui se trouvent, donc, avant-derniers synonyme de relégation en Régional 1. Mais l'espoir de repêchage demeure. Explications.
Si le but d'Abou Thiam n'aurait pas été refusé pour une position de hors-jeu... Si Montargis avait battu Tours...Si Saint-Jean-le-Blanc s'était incliné face à Ouest-Tourangeau... Beaucoup de " si " pour une seule finalité : Amilly risque de prendre la route de Régional 1, endroit qu'il a quitté la saison dernière. Les Amillois ont tout donné, ce samedi soir, à Châteauneuf. Ils avaient promis de faire le travail. Ils avaient juré que rien n'arrêterait leur espoir de maintien en N3. Ils ont finalement failli tenir leurs promesses. Non, ils n'ont pas totalement échoué, ces jeunes. Non, cette équipe d'Amilly ne doit pas baisser ses yeux, ce dimanche, au moment de croiser les regards d'Olivier Roulland, le président. Enfin, non, ne tirez pas sur " le plus petit budget de N3 ", à en croire les calculs de Guillaume Coquelin, le coach. Depuis samedi soir, oui, Amilly est officiellement en R1. Mais, dans quelques jours, les choses risquent de changer. Parce que le malheur des uns pourrait faire le bonheur des autres. Telle est la loi de la vie. Telle est la loi du football. Parce que le FC Tours risquerait de libérer une place en N3, en raison de ses difficultés financières. On appelle ceci : repêchage. Mais cela ne concernera que l'avant-dernier. Cela sous-entend que les Amillois devront avoir trois oreilles lors de la dernière journée, samedi prochain. Ils doivent d'abord gagner à domicile face à Ouest-Tourangeau. Ils vont devoir espérer, ensuite, une défaite ou un match nul de Saint-Jean-le-Blanc, à domicile, face au FC Vierzon. Enfin, ils attendront la décision de Tours quant à son sort financier. Il s'agit, là, de beaucoup de probabilités. Concrètement, Amilly n'a pas, une nouvelle fois, son destin entre ses mains. Olivier Roulland, le président, préfère relativiser : " descendre en R1 ne serait pas catastrophique...". Pas faux !